Le CBD est en vente libre, et vous n’aurez aucun mal à vous en procurer. Que ce soit sur internet ou dans une boutique spécialisée, il y a amplement le choix ! Seul petit hic, il n’est pas toujours facile de différencier une marque sérieuse d’une autre. Un exercice d’autant plus difficile qu’il y a très peu de contrôles qualité réglementaires. En effet, la seule norme imposée aux vendeurs et revendeurs de CBD est le taux de THC qui devra être inférieur à 0,3 %.
Chez Nobilis Product, nous pensons qu’il faut encourager les nouveaux venus, néanmoins nous savons que l’élaboration d’un produit de qualité demande et de l’expertise et des moyens financiers. Notre huile de CBD est le résultat de nombreuses années d’efforts et de travail. Et nous recommandons de privilégier les producteurs chevronnés dont l’aventure a commencé bien avant l’effet de mode de ces dernières années.
En tant que producteurs, nous savons également à quel point le CBD et l’extrait de cannabis de qualité sont des denrées rares. Afin de maximiser la productivité, certains agriculteurs font le choix d’une culture intensive et utilisent des méthodes d’extraction pas forcément très saines.
En ce qui nous concerne, nous sommes agriculteurs de chanvre qui travaillons dans le respect de l’environnement et les fermes avec lesquelles nous collaborons ont scrupuleusement été sélectionnées. Nous vous invitons à privilégier les marques qui s’inscrivent dans cette même démarche.
Le Cannabis sativa est une plante médicinale utilisée depuis des milliers d’années sur qui le regard scientifique ne s’est posé que très récemment. C’est en effet bien après l’intérêt suscité par les opiacés que les premiers microscopes se penchent sur la pharmacologie du THC. Mais de par sa nature lipophile, la molécule déconcerte, et les découvertes se font à tâtons.
Ce n’est qu’un quart de siècle après sa découverte que les scientifiques crient eurêka. Une équipe de la faculté de médecine de Saint Louis (U.S.) isole un récepteur activé par le THC. Ce sont les prémices de la découverte du système endocannabinoïde.
SOMMAIRE
Qu’est-ce que le système endocannabinoïde ?
À l’instar du système immunitaire et du système nerveux, le système endocannabinoïde (SEC) est un vaste réseau de communication composé de récepteurs et de neurotransmetteurs. Tous les vertébrés en sont dotés, il s’agit donc d’une trouvaille de premier plan aux potentiels infinis.
Le THC, l’anandamide et le récepteur CB1
En 1981, le professeur Allyn Howlett et son étudiant William Devane (Université de Saint Louis, U.S.) découvrent que le THC se fixe sur un récepteur bien particulier présent dans le cerveau des rats. Ils le nomment sommairement : CB1 (cannabinoid receptor type 1).
Principalement localisé au niveau du système nerveux central, le récepteur CB1 semble agir sur le niveau de stress et la perception de la douleur. Lorsque le THC s’y fixe, il est responsable des fameux effets psychotropes que l’on connait.
Les animaux sont donc dotés de récepteurs spécifiquement conçus pour réagir avec une substance d’origine végétale. Étrange. Les scientifiques ont donc fait l’hypothèse qu’il devait exister une substance endogène, c’est-à-dire, synthétisée par l’organisme, capable de réagit avec les récepteurs de type CB1.
La théorie fut validée presque 10 ans plus tard, lorsque le Dr Mechoulam et son équipe isolent un neurotransmetteur endogène capable de réagir avec le récepteur CB1 : la N-arachidonoylethanolamide (AEA). Ils l’appellent anandamide, qui signifie « béatitude » en sanscrit, en référence à son action sur le système nerveux central.
Le THC et l’anandamide sont deux neurotransmetteurs bien différents, mais cela ne les empêche pas de réagir avec le même récepteur. En effet, un récepteur est une sorte de serrure que plusieurs clés spécifiques peuvent ouvrir ou fermer. Dans le cas présent, le THC et l’anandamide sont deux clés qui ouvrent — ce sont deux agonistes — la serrure du CB1.
Par la suite, les recherches montrent que le récepteur CB1 aurait également une influence sur l’appétit, les humeurs, le métabolisme du glucose et même sur l’ovulation. Cette découverte et le potentiel thérapeutique qui en découle motivent les scientifiques à continuer de plus belle leurs recherches. Ils découvrent alors que le système endocannabinoïde ne résume pas au seul récepteur CB1.
Le CBD, le 2 — AG et le récepteur CB2
Au cours de l’année 1993, les chercheurs observent un type de récepteur d’un nouveau genre qu’ils appellent CB2 (cannabinoid receptor type 2). Localisés un peu partout dans le corps, ces récepteurs semblent être impliqués dans le métabolisme des réactions immunitaires telles que l’inflammation, mais aussi dans la perception de la douleur, au niveau du système nerveux périphérique.
Deux ans plus tard, les scientifiques isolent le ligand endogène lié au récepteur CB2 : le 2 — AG. Ils découvrent par la même occasion que ce neurotransmetteur est présent en très grande quantité dans tout l’organisme ainsi que dans le cerveau. Le 2 — AG est bien plus puissant encore que l’anandamide, il est également capable de se fixer sur les récepteurs CB1.
Jusque-là, le cannabidiol (CBD), pourtant présent en grande quantité dans le cannabis, n’intéresse pas plus que cela le corps scientifique. Ce n’est que lorsque l’on se rend compte que la molécule est capable d’inhiber l’effet psychotrope du THC qu’elle gagne l’intérêt de la communauté.
En effet, le CBD se lie au THC et vient se fixer sur les récepteurs de type CB2 empêchant ce dernier d’aller réagit avec les récepteurs de type CB1, responsables les effets euphorisants et hallucinants. À partir de là, les lumières se sont braquées sur le CBD. La molécule permettrait d’activer les récepteurs CB1 et CB2 tout en inhibant l’effet nocif du THC.
Les cannabinoïdes et les récepteurs TRPV1 et PPAR
Lorsque Raphaël Mechoulam identifie la structure chimique des substances actives du cannabis en 1964, il qualifie la plante de véritable trésor pharmacologique. À son image, le système endocannabinoïde s’étend bien au-delà des récepteurs CB1 et CB2. En effet, les scientifiques ne cessent de découvrir de nouveaux récepteurs avec lesquels sont capables de réagir les cannabinoïdes.
En 1999, les chercheurs se rendent compte que l’anandamide, le 2 — AG ainsi que le CBD réagissent avec un autre type de récepteur bien connu : les vanilloïdes TRPV1. Ces récepteurs font partie de la grande famille des récepteurs TRP, sensibles au stimulus mécanique et thermiques. Les TRPV1 interviennent pour leur part dans les mécanismes nociceptifs, c’est-à-dire la sensibilité à la douleur.
Quelques années plus tard, on découvre que les cannabinoïdes réagissent avec un quatrième type de récepteur : les PPAR-gamma. Présent au niveau du noyau de nos cellules, ces récepteurs régulent le stockage des acides gras et agissent sur le métabolisme du glucose. Les substances qui activent ce genre de récepteurs (dont les cannabinoïdes) seraient capables d’inhiber le développement de certains cancers, lutter contre l’obésité et soigner le diabète.
Le système endocannabinoïde est complexe et il reste encore beaucoup à découvrir. D’ailleurs depuis peu on se rend compte que les cannabinoïdes ne sont pas les seules molécules susceptibles de réagir avec le SEC.
Endo, phytocannabinoïdes et terpènes
Jusqu’ici, on sait que le système endocannabinoïde réagit avec deux grandes familles de cannabinoïdes :
- Les endocannabinoïdes, c’est-à-dire, les cannabinoïdes synthétisés naturellement au sein de l’organisme de tous les vertébrés. À ce jour, nous en connaissons deux : l’anandamide et le 2 — AG. Toutefois les chercheurs se rendent compte qu’il existe d’autres substances endogènes capables de réagir avec les récepteurs du SEC. Ce ne sont pas des phytocannabinoïdes, mais leur structure est semblable. On les appelle les « cannabinoïdes-like ».
- Les phytocannabinoïdes, qui sont les cannabinoïdes synthétisés dans le règne végétal, principalement chez le Cannabis sativa L., au niveau de ses fleurs. Il en existe plus d’une centaine, les deux plus connus sont le THC et le CBD, car ils sont présents en grande quantité. Toutefois d’autres phytocannabinoïdes sont d’intérêt, c’est le cas du cannabinol (CBN), du cannabigerol (CBG) ou encore du cannabichromene (CBC).
Le cannabis, comme toutes les plantes, synthétise de nombreuses substances. Parmi celles-ci : les terpènes, qui sont entre autres responsables de l’odeur et du goût des végétaux.
Récemment, une étude américaine s’est penchée sur les effets des terpènes du cannabis sur l’organisme. Les scientifiques ont conclu que les terpènes agissent eux aussi sur le système endocannabinoïde, bien que ces mécanismes ne soient pas encore très clairs. Ils ont également validé la théorie de l’effet d’entourage, selon laquelle les cannabinoïdes sont plus efficaces lorsqu’ils sont en présence des terpènes.
Quel est le rôle du système endocannabinoïde sur l'organisme ?
Le système endocannabinoïde est complexe. Voici ce qu’il faut retenir jusqu’ici :
- Tous les vertébrés en sont dotés ;
- CB1 et CB2 sont les deux principaux types de récepteurs dont il est composé ;
- Ils réagissent principalement avec les substances présentes dans le cannabis ainsi qu’avec certaines substances synthétisées dans l’organisme ;
Localisation des récepteurs CB1 et CB2 dans le corps
Les récepteurs du système endocannabinoïdes sont présents dans pratiquement toutes les cellules de notre organisme. On les retrouve au niveau des organes et des tissus du système nerveux central et périphérique, du système immunitaire, de l’appareil digestif, du système respiratoire, du système cardiovasculaire et de l’appareil reproductif. Bref, un peu partout !
On trouve aussi bien des récepteurs CB1 que des récepteurs CB2 au niveau du foie, de la moelle osseuse et du pancréas. En revanche, dans le reste du corps, il semblerait que les deux récepteurs soient distribués de manière indépendante.
- Les récepteurs CB1 se trouvent principalement : dans le cerveau, mais aussi dans les poumons, dans les tissus musculaires ainsi qu’au niveau du système vasculaire et des ovaires.
- Les récepteurs CB2 quant à eux sont plutôt localisés au niveau de la rate, des os et de la peau.
L’homéostasie
La localisation des récepteurs est un indice de l’action et des effets qu’ils ont sur le métabolisme et sur tous les processus chimiques réalisés dans le corps. En effet, comme nous l’avons déjà mentionné, ce sont les récepteurs CB1 qui déclenchent les effets psychotropes observés lorsque l’on consomme du THC. Cela, car CB1 est localisé au niveau du cerveau, et qu’il peut donc en modifier la chimie.
Néanmoins, il s’agit là d’un effet causé par une substance exogène. Pour comprendre quel est le rôle du système endocannabinoïde, il faut plutôt s’intéresser aux réactions engendrées par les endocannabinoïdes, ceux que nous synthétisons de manière naturelle dans notre organisme.
Les scientifiques ont observé que les niveaux d’anandamide et de 2 — AG ne sont pas constants. Il semblerait en effet que l’organisme libère ces cannabinoïdes à des fins bien précises, et puis, une fois la mission accomplie, ceux-ci sont dégradés. C’est à partir de ce constat, combiné au fait que l’on trouve des récepteurs partout dans l’organisme, que l’on pense aujourd’hui que le système endocannabinoïde occupe un rôle de régulateur.
Notre SEC serait en effet chargé de maintenir notre organisme dans un état d’équilibre idéal. En biologie, c’est ce que l’on appelle : l’homéostasie. Plus précisément : l’homéostasie est un phénomène par lequel un facteur clé est maintenu autour d’une valeur bénéfique pour le système considéré, grâce à un processus de régulation.
Potentiel thérapeutique et recherches sur le CBD
Si le système endocannabinoïde est capable de réguler nos fonctions physiologiques, alors les applications thérapeutiques des cannabinoïdes sont… infinies, ou presque !
À ce jour, il existe deux médicaments formulés à base de THC et/ou de CBD synthétiques.
- Le plus connu est sans doute l’Épidiolex, un traitement formulé avec du cannabidiol prescrit aux personnes atteintes de certaines formes d’épilepsie. Dans certaines circonstances, cet antiépileptique permet de réduire significativement l’intensité et la fréquence des crises d’épilepsie.
- Le Sativex est un médicament conditionné sous forme de spray formulé à partir d’extraits de cannabis, il contient et du THC et du CBD. Il est prescrit aux personnes qui souffrent de raideurs musculaires causées par la sclérose en plaques.
Ces deux médicaments bénéficient d’une AMM au sein de l’UE, néanmoins il prescrit uniquement sous ordonnance et selon des conditions très strictes. En effet, les cannabinoïdes ne sont pas encore compris dans leur intégralité, et encore moins le fonctionnement du système endocannabinoïde.
Toutefois, la recherche scientifique est en ébullition, et l’on a déjà identifié plusieurs possibles applications thérapeutiques pour traiter :
- Les maladies neurodégénératives : la sclérose en plaques, mais aussi Alzheimer et Parkinson ;
- Le stress et l’anxiété : notamment grâce aux propriétés relaxantes mobilisées dans le traitement des crises d’épilepsie ;
- Les douleurs chroniques causées par la fibromyalgie, les rhumatismes et l’arthrite ;
- Certains désordres psychiatriques, comme la schizophrénie.
Choisir l’huile de CBD pour se maintenir en bonne santé ?
Le CBD doit en grande partie son succès à son action sur le système endocannabinoïde. En effet, la plupart des consommateurs sont motivés par les potentiels bienfaits du CBD sur la santé. Sportifs, jeunes actifs au mode de vie trépidant, personnes âgées et même chiens et chats utilisent l’huile de CBD, pour soigner les maux du quotidien ou se maintenir en forme, que ce soit sous sa forme à spectre complet, ou celle à large spectre ou encore en utilisant des formulations innovantes spécifiques.
Théorie de la déficience endocannabinoïde
On sait que le rôle du système endocannabinoïde est de maintenir le corps et l’esprit en bonne santé. Néanmoins, il n’y a, à ce jour, aucune preuve scientifique permettant d’affirmer que c’est aussi le cas du CBD.
Il existe toutefois une théorie intéressante en passe d’être validée, celle de la déficience endocannabinoïde clinique (DECC).
Formulée par le Dr Ethan Russo, cette théorie se fonde sur une observation très simple : la carence en endocannabinoïdes semble être le dénominateur commun de plusieurs maladies. Ce serait notamment le cas chez les personnes atteintes de fibromyalgie, de migraines et du syndrome du côlon irritable.
Selon ce docteur, si l’on pouvait éviter cette carence, alors le système endocannabinoïde fonctionnerait dans des conditions optimales, ce qui pourrait prévenir de nombreux problèmes de santé. De ce fait, selon lui, consommer de l’extrait de cannabis pourrait permettre aux personnes saines de se maintenir en bonne santé.
L’huile de CBD full spectrum, c’est-à-dire, qui contient tous les cannabinoïdes de la plante ainsi que les terpènes pourrait donc constituer un allier bien-être de taille.
Faire une cure de CBD pour stimuler son système endocannabinoïde ?
Chez Nobilis, nous sommes tous passionnés par nos produits, néanmoins nous ne sommes pas médecins. Nous ne pouvons donc partager avec vous que les différents témoignages de nos clients, lesquels ne constituent aucunement la preuve de l’efficacité de l’huile de CBD pour se maintenir en bonne santé.
La plupart des personnes qui consomment du CBD régulièrement observent une amélioration globale de leur bien-être :
- Les anxieux et les stressés se sentent plus sereins, ils ont moins de difficultés à se concentrer et trouvent plus facilement les bras de Morphée le soir venu ;
- Les personnes qui souffrent de douleurs chroniques, généralement au niveau des articulations ont la sensation qu’elles sont moins intenses et se sentent globalement moins fatiguées, de meilleure humeur ;
- Certaines personnes dépressives se sentent plus joyeuses, plus enclines à l’action et au contact avec autrui ;
- Enfin, de nombreux sportifs utilisent notre huile de CBD pour favoriser la récupération musculaire.
Concernant les effets secondaires, nous n’avons eu aucun retour négatif. Une étude a révélé que le cannabidiol ne présente pas de danger, et que sa consommation peut éventuellement causer une modification de l’appétit, une légère somnolence ainsi que des troubles intestinaux.
Rien de grave, toutefois chaque individu réagit différemment aux cannabinoïdes. Il faut donc consommer le CBD avec précaution, et commencer par de faibles doses.
Par ailleurs, les produits aux CBD sont déconseillés aux femmes enceintes ou allaitantes et doivent faire l’objet d’un avis médical chez celles qui suivent un quelconque traitement.
Nos sources
- https://verena-vegetal.com/lhistoire-des-decouvertes-sur-le-systeme-endocannabinoide/
- https://fr.wikipedia.org/wiki/Anandamide
- https://fr.wikipedia.org/wiki/TRPV1
- https://www.nature.com/articles/s41598-021-87740-8 étude sur les terpènes et effet d’entourage
- Définition homéostasie : https://fr.wikipedia.org/wiki/Hom%C3%A9ostasie
- Épidiolex : https://www.has-sante.fr/jcms/p_3184448/fr/epidyolex
- Épidiolex UE : https://www.ema.europa.eu/en/medicines/human/EPAR/epidyolex#authorisation-details-section
- Rapport sur les effets secondaires du cannabidiol : https://www.mayoclinic.org/healthy-lifestyle/consumer-health/expert-answers/is-cbd-safe-and-effective/faq-20446700
- Théorie de la déficience endocannabinoïde :https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5576607/
- Sativex : http://agence-prd.ansm.sante.fr/php/ecodex/frames.php?specid=64631416&typedoc=N&ref=N0242579.htm#:~:text=Sativex%20est%20utilis%C3%A9%20pour%20am%C3%A9liorer,de%20rigidit%C3%A9%20dans%20les%20muscles.